Découvrez la genèse d'un parquet

Les fabricants d’aujourd’hui, s'approvisionnent en matière première dans les scieries avoisinantes, qui leur assurent des débits adaptés à leurs fabrications. Généralement il s'agit de débits d'à cotés, plots ou avivés, selon le mode de choix induit ou exigé par la sélection du parquet à fabriquer.
Ces fabricants, pour la plupart d’entre eux, disposent d’installations de séchage très performantes, qui garantissent un comportement optimal des parquets dans le cadre de leur exploitation future, au-delà de la pose. C’est ainsi qu’en Suisse, les bois sont généralement essuyés sur le parc à bois, jusqu’à ce qu’ils atteignent le point de saturation des fibres, avant d’être introduits dans le séchoir. À ce stade, au moyen d’un programme de séchage spécifique à l’essence et à ses dimensions, le bois est progressivement libéré de son eau, pour atteindre une humidité de 7 % EH environ, à son sortir du séchoir.

En procédant ainsi, on prévient les risques d’accidents du type fentes internes, collapses, ou dis-colorations fréquemment rencontrés.
Ensuite, les bois sortis de séchoir, en quête de stabilisation, restent conditionnés et équilibrés dans un local bois sec, sur une courte période avant d’être entrepris en production.
Ainsi préparés et stabilisés, les bois peuvent être usinés dans les circuits de production.
Une fois les parquets fabriqués, puis livrés, il est toujours conseillé de les laisser deux à trois jours, s’acclimater aux conditions locales du chantier, avant même de les poser.